Selon le Code du travail et plus précisément l’article L1251-64, le portage salarial se définit comme « un ensemble de relation contractuelles organisées entre une entreprise de portage, une personne portée et des entreprises clientes comportant pour la personne portée le régime du salariat et la rémunération de sa prestation chez le client par l’entreprise de portage ».
Comme vu ci-dessus, le portage salarial est un mode d’organisation incluant trois acteurs : l’entreprise de portage, le salarié porté et l’entreprise bénéficiaire de la mission effectuée par la personne portée. Nous nous intéresserons aujourd’hui aux consultants effectuant des missions en entreprise, autrement dit, aux salariés portés.
Le portage salarial vecteur d’autonomie professionnelle
Une personne opte pour le portage salarial pour plusieurs raisons. Tout d’abord, son rôle de consultant lui offre la possibilité de pratiquer son activité professionnelle de manière autonome tout en bénéficiant d’avantages sur divers points. Grâce à ce système, il ne lui est pas nécessaire de choisir le statut d’auto-entrepreneur, bien qu’il en conserve certains atouts.
Le salarié porté est donc autonome parce qu’il facture ses missions sous forme d’honoraire. De plus, il bénéficie de prérogatives très intéressantes car il confie tout ce qui concerne les détails administratifs, juridiques, comptables et fiscaux à la société de portage salariale et qu’il préserve parallèlement les avantages du statut de salarié.
Autrement dit, le salarié porté possède la liberté d’un auto-entrepreneur sans ses inconvénients et limites. Il détient effectivement les garanties du salarié tout en gardant son autonomie intacte.
Pour en savoir sur le statut du portage salarial